Un séisme de magnitude 4,0 s'est produit lundi à 6 h 49 locales (9 h 49, heure de l'Est) dans les environs de San Francisco sur la côte ouest des États-Unis, a rapporté l'Institut de géophysique américain (USGS).

Le tremblement de terre a eu lieu à une profondeur de 5,4 km et son épicentre se situe à 21 kilomètres à l'est de la mégalopole californienne, ont précisé les géologues américains.

Une journaliste de l'AFP qui habite le centre de San Francisco a «ressenti très nettement» la secousse, mais n'a constaté aucun dégât chez elle. Il n'y avait pas non plus un nombre inhabituel de sirènes des services d'urgence, a-t-elle noté.

Un autre journaliste de l'AFP résidant de l'autre côté de la célèbre baie de San Francisco a été réveillé par la secousse qui a fait bouger les tableaux au mur et secouer les assiettes dans les placards, mais sans causer de dommages.

Un troisième habitant, Frederick Neema, qui vit tout près de l'épicentre situé à Piedmont, une banlieue aisée de la ville d'Oakland, a livré un témoignage similaire.

«Il n'a pas eu de dégât, nous avons seulement été réveillés», a-t-il déclaré à l'AFP.

«Des secousses sismiques ressenties à San Francisco», a tweeté la municipalité ajoutant: «Soyez toujours préparés!».

La côte ouest des États-Unis connaît en effet une forte activité sismique. En mars, l'USGS a revu à la hausse la probabilité d'un séisme de très grande puissance en Californie.

Le risque qu'un «big one», un tremblement de terre de magnitude huit ou plus, se produise dans les 30 dans l'État le plus peuplé du pays est de 7 %, selon les géologues américains.

Le plus puissant séisme dans les annales de la Californie, d'une magnitude initiale de 7,8, s'est produit le 18 avril 1906 à San Francisco faisant quelque 700 morts. La ville a été en grande partie détruite en raison des nombreux incendies qui ont suivi.