Le Pentagone a averti les 100 membres de l'armée américaine dont le nom et l'adresse figurent sur une liste publiée sur l'internet par un groupe qui s'identifie comme la division de piratage du groupe armé État islamique.

Le groupe a affirmé qu'il publiait ces informations, qui comprennent des photos des individus, pour encourager les musulmans extrémistes des États-Unis à tuer ces militaires.

Un porte-parole du Pentagone, le colonel Steve Warren, a affirmé que rien n'indiquait que l'information avait été obtenue par une fuite des systèmes de données gouvernementales. Elle peut donc provenir de documents publics et en fouillant les comptes sur les médias sociaux. Les militaires ont reçu la consigne d'observer les précautions de sécurité habituelles, par la protection des mots de passe et l'utilisation prudente des médias sociaux.

Un autre représentant de la défense a affirmé qu'il n'y avait jusqu'à maintenant aucun signe de menace à l'endroit des 100 militaires.

M. Warren a indiqué qu'au moins un des individus identifiés sur la liste n'était plus dans l'armée.

Il ignore si le groupe qui a divulgué ces renseignements est réellement lié au groupe État islamique, dont les combattants, les édifices et les positions de combat en Irak et en Syrie ont été visés par les États-Unis et les autres pays de la coalition aérienne.