Le FBI et la police de New York ont dit mardi constater une hausse vertigineuse des «faux enlèvements» ou «enlèvements virtuels» dans la métropole, une technique d'extorsion où de faux ravisseurs exigent une «rançon» pour un enlèvement qui n'a pas eu lieu.

Concrètement, un individu appelle pour avertir qu'il retient un proche en otage et exige une rançon immédiate en échange de sa prétendue «libération».

«Dans ce cas de figure, personne n'a été enlevé. La personne qui appelle utilise des complices pour convaincre les victimes de la véracité de la menace», expliquent les autorités dans un communiqué.

Dans ces tentatives d'extorsion, les délinquants «usent de différentes techniques pour instiller la peur et la panique afin que la victime prenne une décision dans la précipitation», soulignent-elles. Ainsi, le faux ravisseur demande par exemple à sa victime de rester au téléphone tant que la «rançon» n'a pas été versée.

«C'est un énorme problème», a admis un porte-parole de la police fédérale à l'AFP.

«Il y a eu des centaines et des centaines d'appels de ce type passés dans les 12 à 18 derniers mois», a-t-il ajouté.

Bien souvent, les faux kidnappeurs semblent être des hommes d'origine hispanique, selon le FBI.

De manière générale, ils demandent à ce que la «rançon» soit versée à un tiers à Porto Rico à travers des sociétés de transfert d'argent comme Western Union.