Grâce à l'internet et aux médias sociaux, la colère des révolutionnaires arabes devient épidémique en deux clics et trois téléchargements. Appels aux manifestations, échange d'informations, actes de piraterie informatiques, la révolution arabe est aussi virtuelle. Et quand la télé en continue s'en mêle, c'est toute la planète qui a l'impression d'y participer... Vraiment? Si la colère d'un peuple se manifeste aussi par le truchement des nouvelles technologies, le succès d'une révolution dépend toujours d'une recette éprouvée: il faut des révolutionnaires en chair, en os, et dans la rue.