Le président des États-Unis Barack Obama a fermement condamné jeudi soir «ce qui semble être une horrible attaque terroriste» à Nice, où au moins 77 personnes ont été tuées lorsqu'un camion a foncé sur la foule qui assistait au feu d'artifice du 14 juillet.

«Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque», a déclaré M. Obama dans un communiqué.

Le président américain précise qu'il a demandé à ses équipes d'être en contact avec les responsables français et que les États-Unis ont offert «toute aide dont ils pourraient avoir besoin pour mener l'enquête sur cette attaque et traduire les responsables en justice».

«Nos pensées et nos prières sont avec les familles et les proches de ce ceux qui ont été tués et nous souhaitons bon rétablissement aux nombreux blessés», ajoute M. Obama.

«En ce 14 juillet, nous nous rappelons (...) des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration pour le monde entier», poursuit-il.

«Nous savons que les valeurs de la République française perdureront longtemps après ces pertes de vies tragiques et dévastatrices», conclut-il.

Le secrétaire d'État américain John Kerry, qui a assisté au défilé du 14 juillet à Paris plus tôt dans la journée, a assuré dans un communiqué que «les États-Unis se tiennent aux côtés des Français durant ce moment tragique».

«L'attaque affreuse à Nice aujourd'hui est une attaque contre des personnes innocentes durant un jour qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité», a-t-il ajouté.

La candidate démocrate à la Maison-Blanche, Hillary Clinton, s'est quant à elle inquiétée dans une interview sur Fox News du manque de coopération entre les agences de renseignement américaines et européennes.

«L'un des problèmes en Europe», a expliqué l'ancienne secrétaire d'État, est que les pays du vieux continent «ne partagent pas assez l'information». «Donc je pense que nous avons besoin d'une diplomatie forte (...) pour éviter des attaques à l'avenir».

Son concurrent républicain pour la présidence américaine, Donald Trump, qui a reporté l'annonce de son colistier initialement prévue vendredi en raison de «l'horrible attaque» de Nice, a décrit sur la même chaîne un terrorisme «hors de contrôle» en France et partout dans le monde.

La faute, selon le milliardaire, au président Barack Obama, «qui refuse de nommer» le problème et «d'utiliser le terme d'islamisme radical».