«Laurent Gbagbo sera présenté devant la justice», a promis l'ambassadeur ivoirien à l'ONU quelques heures après l'arrestation du président déchu à Abidjan. Certes, mais qui le jugera? La Cour pénale internationale ou un tribunal ivoirien? C'est LA grande question que se posent maintenant les principaux acteurs de la crise ivoirienne.

Le gouvernement de Laurent Gbagbo a lui-même reconnu, en 2003, la compétence de la CPI, rappelle le magazine africain Slateafrique.com. S'il y était transféré, il deviendrait le 2e chef d'État du continent à y être jugé.

La décision de transférer Laurent Gbagbo à La Haye revient officiellement à Alassane Ouattara, mais il pourrait hésiter à le faire, considérant que la CPI enquêtera sur les crimes commis par les deux camps depuis 10 ans.

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