Trois personnes sont mortes dans les violences post-électorales qui secouent Port-Gentil, la capitale pétrolière du Gabon, depuis le 3 septembre, a affirmé dimanche le ministre gabonais de l'Intérieur et de la Défense, démentant toute responsabilité des militaires.

Sur ces trois décès, «on n'a pas un mort en raison de la présence des militaires. Je suis prêt à accepter une enquête internationale», a déclaré le ministre Jean-François Ndongou devant des notables locaux au cours d'une visite à Port-Gentil (ouest).

L'AFP avait pu établir un bilan d'au moins deux morts sur la base des témoignages de familles des victimes.

Le ministre n'a pas évoqué d'éventuels blessés et ne s'est pas exprimé sur des arrestations liées à ces violences.

Port-Gentil a été placé sous couvre-feu le 3 septembre, de 20H00 à 06H00 locales (15H00-01H00 GMT) «jusqu'à nouvel ordre».