Jimmy Carter a soulevé une tempête politique en déclarant que l'administration Bush était la «pire de l'histoire» en matière de relations internationales. Il aurait ainsi enfreint une loi non écrite selon laquelle les anciens présidents ne devraient pas dire de mal de leurs successeurs.

Face au tollé, Carter a paru faire marche arrière hier en soulignant que ses propos avaient été mal interprétés. Aujourd'hui, le journaliste Christopher Hitchens lui conseille de se la fermer à l'avenir, jugeant que l'ancien gouverneur de Georgie rivalise lui-même avec Richard Nixon comme pire président en matière de relations internationales. À l'opposé, la journaliste Joan Walsh en veut à Carter d'avoir minimisé ses propos. À son avis, Carter n'a pas à s'excuser d'avoir dit la vérité.

Quant à la fameuse loi non écrite mentionnée plus haut, elle n'a pas empêché Jerry Ford de qualifier la présidence de Carter de «désastre» et William Taft de traiter Woodrow Wilson d'«opportuniste» et d'«hypocrite».

(Photo AFP)