«Je promets aux Américains et à la communauté internationale que nous ferons partie de la solution, point à la ligne.»

Même s'il affirme que son mouvement a interrompu ses tirs de roquettes sur Israël depuis la bande de Gaza, Khaled Meshal refuse de renoncer à la violence, comme le réclament les États-Unis et la communauté internationale. Il dit non également à une autre exigence américaine, à savoir la reconnaissance d'Israël, affirmant qu'une telle concession n'avait rien rapporté à Yasser Arafat et Mahmoud Abbas. Et il demande le droit au retour de tous les réfugiés palestiniens.

En se disant prêt à accepter une solution à deux États, Khaled Meshal tente évidemment d'amadouer l'administration Obama, qui réclame un tel arrangement entre Israéliens et Palestiniens. Mais ses positions demeurent entièrement inacceptables pour le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui a jusqu'ici écarté la création d'un État palestinien et insisté sur la nécessité de concentrer les efforts sur le renforcement de l'économie en Cisjordanie, avant d'engager des négociations concernant un accord sur un statut définitif. Le premier ministre israélien a d'ailleurs présenté hier sa nouvelle approche lors d'une allocution en duplex à la conférence annuelle de l'AIPAC, le lobby pro-Israël aux États-Unis.

(Photo The New York Times)