Sarah Palin vient de connaître une autre bonne semaine. Deux des candidates auxquelles elle a apporté son soutien - Christine O'Donnell au Delaware et Kelly Ayotte au New Hampshire - ont enlevé la victoire dans des primaires républicaines pour des courses sénatoriales qui ont attiré l'attention des médias nationaux. Une personne qui lorgne la présidence se féliciterait de tels résultats, et la présidence est bel et bien dans les plans de l'ancienne candidate à la vice-présidence, selon la journaliste Shushanna Walshe, qui défend sa thèse dans cet article plutôt convaincant.

Paul Mirengoff, un des fondateurs du blogue conservateur Powerline, va encore plus loin dans ce billet. Non seulement croit-il que Palin briguera la Maison-Blanche, mais il considère qu'elle est la candidate à battre dans la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2012.

Le commentateur conservateur David Frum semble ici se résigner à cette idée, tout en évoquant sa crainte de voir le Parti républicain répéter son choix de 1964. Jugé trop conservateur par l'électorat de l'époque, le sénateur de l'Arizona et candidat présidentiel Barry Goldwater avait subi une défaite écrasante face au successeur de John Kennedy, Lyndon Johnson.

Plusieurs militants du Tea Party, qui pourraient se rallier à la cause de Palin en 2012, répètent d'ailleurs souvent une des déclarations les plus célèbres de Goldwater :

«L'extrémisme dans la défense de la liberté n'est pas un vice.»

(Photo AP)