La plupart des médias américains font aujourd'hui allusion au repas que Barack Obama a partagé dans une taverne de Virginie hier soir avec quatre de ses donateurs - deux retraités, un employé de la Poste et un propriétaire d'entreprise - qui avaient gagné le privilège de casser la croûte avec lui en participant à un concours.

«Ce dîner est important parce que je suis président seulement grâce au travail de millions d'Américains comme les quatre que j'ai rencontrés», a écrit le président dans un message publié sur son fil Twitter hier soir.

Ce dîner pourrait aussi reléguer au second plan une histoire publiée aujourd'hui à la une du New York Times qui remet en question la promesse de Barack Obama de ne pas accepter d'argent de lobbyistes accrédités auprès du gouvernement pour ses campagnes présidentielles. Or au moins 15 des bundlers de la campagne de réélection du président ont des liens avec des firmes de lobbying à défaut d'avoir officiellement le titre de lobbyiste, d'où l'astérisque quii accompagne ce mot dans le titre de ce billet.

Un bundler est un individu qui donne de l'argent à un candidat et en sollicite auprès de ses connaissances. Sally Susman est un exemple de ces bundlers. Elle a amassé 500 000$ pour la campagne de réélection de Barack Obama. Elle n'est pas une lobbyiste accréditée auprès du gouvernement mais elle dirige la firme de lobbying de la société pharmaceutique Pfizer.

En tout, les 15 lobbyistes virtuels auxquels fait mention le Times ont amassé plus de cinq millions de dollars pour la campagne d'Obama. Les prétendants républicains à la présidence n'ont pas de politique concernant les contributions électorales des lobbyistes virtuels ou officiels.