L'un considère la monoparentalité comme une forme de maltraitance infantile. Un autre pense que les Américains se trompent sur l'identité de leur ennemi numéro un, qui demeure à son avis Hillary Rodham Clinton, en qui il voit l'incarnation de l'Antéchrist. Un autre encore s'oppose au concept d'équité salariale, estimant que l'argent est plus important pour les hommes que pour les femmes.

Ils ont en commun d'être candidats à la Chambre des représentants dans des circonscriptions représentées depuis des années par des républicains qui ont choisi de ne pas solliciter un nouveau mandat le 4 novembre, date des élections de mi-mandat aux États-Unis.

Selon cet article du New York Times, ils sont une douzaine à partager avec ces trois candidats des convictions politiques beaucoup plus conservatrices que celles des représentants républicains auxquels ils aspirent de succéder.

Comme leur élection ne fait guère de doute, il faut donc s'attendre à ce que la Chambre des représentants soit encore plus marquée à droite au cours des deux prochaines années qu'elle ne l'est maintenant. Cela ne constituera pas seulement un problème pour Barack Obama mais également pour John Boehner, président de la Chambre, dont le leadership risque d'être remis en question quand tout ce beau monde sera assermenté en janvier.