Donald Trump promet de protéger les travailleurs et les emplois américains mais le quotidien USA Today a repéré des centaines de personnes - menuisiers, plombiers, peintres, laveurs de vaisselle et même ses propres avocats - qui affirment ne pas avoir été payés pour leur travail au service du promoteur immobilier.

Selon le USA Today, un grand nombre des quelque 3 500 poursuites intentées contre Trump au cours des trois dernières décennies impliquent des Américains ordinaires qui allèguent que le candidat républicain ou une de ses compagnies ont refusé de les payer.

Grâce à des moyens financiers supérieurs, Trump a parfois réussi à résister pendant des années à ces poursuites, forçant certains plaignants à accepter une partie seulement des sommes dues, à abandonner leur cause ou à déclarer faillite.

Trump et sa fille Ivanka ont haussé les épaules lorsque le quotidien leur a demandé de répondre à ces accusations. Si une compagnie ou un individu n'a pas été payé en entier, c'est que la Trump Organization n'était pas satisfaite de leur travail, ont-ils fait valoir.

«Disons qu'ils font un travail qui n'est pas bon, un travail qui n'est pas fini, ou un travail qui est en retard. Je déduirai la somme de leur contrat, absolument. C'est ce que le pays devrait faire», a déclaré Trump.

N'empêche : selon le USA Today, le nombre des poursuites intentées contre Trump pose la question de son jugement ou de son honnêteté : ou bien il est incapable de trouver des travailleurs ou des entrepreneurs compétents, ou bien il tente de les priver de ce qui leur est vraiment dû.