Pour la 28e fois, professionnels et cinéphiles ont rendez-vous avec le cinéma québécois. Du 17 au 27 février, ce sont donc à la fois les films de l'année 2009 comme plusieurs primeurs et autres événements qui ponctueront les Rendez-vous du cinéma québécois. Cette fête du cinéma québécois pourrait toutefois être la dernière du genre, du moins des Rendez-vous tels qu'on les connaît depuis près de 30 ans.

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L'événement pourrait, en effet, développer une présence en salle à longueur d'année ou encore, s'associer à un autre événement montréalais, apprenait-on hier. «Chacun fait ses choses et on veut penser à des regroupements, explique le président des RVCQ, le producteur Pierre Even. C'est ce vers quoi on veut aller si l'on n'a pas plus d'argent, il va falloir penser à d'autres choses.»

Ségolène Roederer, la directrice générale des RVCQ, évoque elle aussi le possible rassemblement entre deux organismes existants.

«On sait que de partout, les organismes subventionneurs attendent ça», dit Mme Roederer. Ni la directrice, ni le président n'ont toutefois souhaité préciser quel événement serait prêt à s'associer aux Rendez-vous.

Célébrations

Pour l'heure, les Rendez-vous poursuivent leur mandat de célébration du cinéma québécois. On pourra profiter de l'événement pour redécouvrir au grand écran des films grand public (Grande Ourse: La clé des possibles) ou plus confidentiels (comme l'excellent À quelle heure le train pour nulle part).

Du côté des nombreuses premières, les RVCQ s'ouvriront avec le dernier Léa Pool, La dernière fugue, et se clôtureront avec le dernier film de Robert Morin, Journal d'un coopérant. Après Papa à la chasse aux lagopèdes, le cinéaste voyageur s'est intéressé à l'Afrique et aux côtés sombres de la coopération internationale.

Toujours en primeur et en fiction, le prolifique Charles Barabé sera aux Rendez-vous avec Les ombres électriques, Dominic Desjardins avec Le divan du monde et Takako Miyahira avec Looking for Anne. En documentaire, près d'une quinzaine de films seront présentés, parmi lesquels le dernier Philippe Lavalette (Chef Thémis) et Fernand Dansereau (Les porteurs d'espoir), ainsi que les films de Mélissa Beaudet (Les poings serrés) et Antoine Laprise (La bête volumineuse).

Événements

Du côté des événements, il faut souligner la leçon de cinéma offerte par Bruno Dumont (le réalisateur de L'humanité et de Flandres) ainsi que de la présentation en première québécoise de son dernier film Hadewijch, le 26 février. Le cinéaste Fernand Dansereau et les hommes de musique Charles Papasoff et Eric Demarsan et le producteur Renzo Rossellini donneront eux aussi des leçons.

Enfin, on retrouve lors de cet événement annuel des rendez-vous professionnels, organisés en collaboration avec Fake Studio et Ubisoft. Les traditionnels 5 à 7 sont de retour et l'on attend cette année Luc Déry, Luc Bourdon, Patrick Senécal et Liza Frulla parmi les invités. En soirée, les nuits chaudes sont aussi de retour pour une rencontre entre le cinéma et les arts de la scène.

Sans oublier les hommages à Gilles Carle et Pierre Falardeau et le 25e anniversaire du célèbre film pour enfants La guerre des tuques qui sera souligné en grande, sur l'écran, mais aussi dans la neige.

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