La Police provinciale de l’Ontario révèle qu’un homme d’Ottawa est accusé d’avoir commis plusieurs attaques par rançongiciels, qui auraient visé des entreprises, des organismes gouvernementaux et des particuliers à travers le Canada.

L’homme de 31 ans aurait aussi été impliqué dans des infractions liées à la cybercriminalité aux États-Unis. La police ontarienne a d’ailleurs précisé qu’elle avait d’abord été contactée par la police fédérale américaine (FBI) en janvier 2020 concernant des attaques par rançongiciels en provenance du Canada.

La Police provinciale de l’Ontario a déclaré que sa section des cybercrimes avait ouvert une enquête « séparée mais parallèle » avec l’aide du Groupe national de coordination contre la cybercriminalité de la Gendarmerie royale du Canada et d’Europol.

Au cours de l’enquête de 23 mois, les policiers ont déterminé que plusieurs attaques par rançongiciels étaient liées à un individu.

Selon la police, le résidant d’Ottawa a été accusé de fraude, de possession d’un dispositif permettant l’utilisation non autorisée d’un ordinateur ou la commission d’un méfait, ainsi que d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, en vertu du Code criminel.

Les enquêteurs soutiennent que plusieurs éléments de preuve ont été saisis, notamment des ordinateurs, des disques durs, des téléphones portables et des cartes à bandes magnétiques vierges.

L’accusé est détenu en attendant de comparaître à nouveau devant le tribunal à Ottawa.

Depuis 2019, la Police provinciale de l’Ontario affirme avoir constaté une augmentation de 140 % des signalements de ces types d’infractions liées à la cybercriminalité.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière des Bourses de Facebook et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.