La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, a exigé hier la réalisation d'un rapport sur les délais de traitement d'une plainte pour une agression sexuelle qui serait survenue deux jours avant le meurtre de Jenique Dalcourt, le 22 octobre.

Elle réagissait ainsi à un reportage de Radio-Canada, dans lequel Carole Thomas a déclaré avoir été agressée sexuellement dans le secteur où Jenique Delcourt a été retrouvée morte, deux jours plus tard. Mme Thomas a notamment déploré que la police de Longueuil n'ait toujours pas fait de portrait-robot de son agresseur, plus de trois mois après l'évènement.

«Si des correctifs devaient être apportés au processus de traitement des plaintes, ils seront instaurés dans les meilleurs délais, afin de mieux soutenir les victimes», a indiqué la mairesse St-Hilaire.