Les organisateurs d'un colloque sur les victimes d'actes criminels, qui s'est déroulé à Québec, au cours du week-end, comptent soumettre 25 recommandations aux différents ordres de gouvernement.

Une centaine de personnes victimes d'actes criminels s'étaient réunies à Québec pour participer à ce colloque organisé notamment par l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues.

Le président de l'Association, Michel Surprenant, a indiqué que les intervenants du milieu aimeraient voir une personne déléguée par le système judiciaire aux proches d'une personne victime d'un acte criminel.

Les participants du colloque estiment qu'il existe toujours un déséquilibre entre les droits des criminels et ceux des victimes.

En entrevue, M. Surprenant a indiqué que les personnes victimes d'actes criminels aimeraient au moins obtenir l'équivalent des droits des accusés.

Elles ont notamment réclamé le droit d'en appeler d'un verdict d'acquittement ou d'une peine inappropriée.

Elles souhaitent aussi être considérées comme partie au processus de libération conditionnelle, plutôt qu'en tant que simple observateur.

Par ailleurs, les participants au colloque ont proposé que les proches de victimes assassinées ou disparues aient droit à des traitements psychologiques.

M. Surprenant a salué le travail effectué par le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, depuis l'arrivée du gouvernement Marois au pouvoir.

Selon M. Surprenant, le colloque a notamment été organisé puisque le ministre St-Arnaud a montré beaucoup d'ouverture vis-à-vis les victimes d'actes criminels.

Le ministre fédéral Christian Paradis, le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu et l'ex-ministre québécois de la Justice, Marc Bellemare, étaient également présents au colloque qui s'est terminé dimanche.