Dimanche en sous-vêtements dans le métro: des voyageurs à Sydney, Hong Kong, Pékin et New Delhi ont donné dimanche le coup d'envoi de la 13e journée mondiale «sans pantalon», une manifestation loufoque lancée à New York en 2002.

Une soixantaine de grandes villes doivent participer à l'événement «No Pants Subway Ride» destiné à apporter un «grain de folie» dans le quotidien des citadins.

Conditions: «Être prêt à prendre le métro sans pantalon et être capable de garder un air sérieux en le faisant», écrivent les organisateurs parisiens sur leur page Facebook.

Costumes et uniformes, mais aussi vélos, sacs et attachés-cases sont privilégiés pour amplifier le décalage et mettre en valeur la partie du corps située sous la ceinture.

Les participants ne doivent sous aucun prétexte se parler, invités au contraire à vaquer à leurs occupations habituelles (lecture papier ou sur tablette, couture, etc.).

«Dès que les portes se ferment à l'arrêt avant le vôtre, enlevez votre pantalon (...). Si quelqu'un vous demande pourquoi vous avez retiré votre pantalon, dites-lui qu'il vous gênait ou que vous aviez trop chaud», recommandent les organisateurs.

À Sydney, en plein été austral, un petit groupe a enlevé le bas avant de s'aventurer dans le métro du centre-ville sous le regard circonspect de touristes dominicaux.

D'autres adeptes ont exhibé leurs jambes à Melbourne, Adélaïde et Brisbane.

À Pékin, ils n'étaient qu'une poignée à avoir osé sortir dans cet accoutrement.

«Je veux montrer que (les Chinois) s'internationalisent», a expliqué Huang Li, 22 ans, en sous-vêtement bleu à pois. «Les gens disent que je suis folle».

Quelques dizaines de personnes à Hong Kong, expatriés et jeunes pour la plupart, ont aussi pris le «MTR» dans le (presque) plus simple appareil.

Les créateurs de la manifestation, Improv Everywhere, tablent sur 4000 participants cette année à New York.