Ce n’est pas que sur le terrain que Leylah Annie Fernandez joue dans la cour des grands. Après avoir fait la finale des Internationaux des États-Unis en 2021, la joueuse de tennis québécoise est aujourd’hui parmi les 10 athlètes féminines les mieux payées au monde, selon Sportico.

Le palmarès de la compagnie spécialisée dans les finances sportives a été dévoilé jeudi matin. Il comptabilise les gains sur 12 mois, jusqu’au 31 mai 2022. On y calcule les revenus issus des réussites sur le terrain ainsi que des contrats publicitaires.

Naomi Osaka et Serena Williams sont les deux meneuses du top 10, avec des gains respectifs de 53,2 millions de dollars et de 35,3 millions. Et ce, malgré que les blessures et le temps à l’écart du terrain les ont limitées à 30 matchs au total en 2022. La très grande majorité de leurs revenus sont venus de leurs contrats de promotion. Emma Raducanu (23 millions) complète le podium.

La cagnotte de Leylah Fernandez, en 10position, est moins astronomique. La Lavalloise a gagné un salaire total de 6,4 millions lors de la dernière année. Ses contrats avec Lululemon, Subway, Morgan Stanley et Gatorade, notamment, constituent la majorité de ses gains, soit 4,5 millions.

Au sein du top 10, seules les joueuses de tennis Iga Świątek (8,1 millions) et Ashleigh Barty (7,6 millions) ont gagné plus d’argent grâce à leurs victoires sur le terrain qu’avec leurs contrats publicitaires.

Au total, 7 des 10 athlètes sur ce palmarès sont des joueuses de tennis.

Naomi Osaka et Serena Williams avaient été les deux seules à faire partie du top 100 des athlètes, masculins et féminins, les mieux payés au monde. Ce palmarès avait été publié en mai dernier.