(Rome) La police italienne a arrêté mercredi deux jeunes hommes soupçonnés d’avoir participé à l’agression sexuelle collective de jeunes femmes durant les festivités du Nouvel An sur la place principale de Milan, la capitale économique du pays.

La police avait annoncé mardi avoir identifié une vingtaine de jeunes hommes, dont trois mineurs, soupçonnés d’avoir participé à ces agressions, qui ont fait la une des médias de la péninsule ces derniers jours.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, du matériel informatique et des vêtements en lien avec ces agressions ont été découverts aux domiciles des deux hommes arrêtés à Milan et Turin.

L’un est accusé d’avoir agressé sexuellement deux jeunes femmes et d’avoir volé quelque chose à une troisième, tandis que l’autre est accusé d’avoir agressé sexuellement quatre jeunes femmes et dérobé quelque chose à une cinquième.

Au nombre des neuf victimes qui se sont manifestées figurent deux touristes allemandes de 20 ans, selon l’agence de presse italienne ANSA.

Nous avons essayé de les repousser, mon amie les a frappés et giflés mais ils riaient et ont continué à nous agresser. J’avais 15 mains sur moi.

Une des deux jeunes Allemandes, citées par l’agence ANSA.

« On pensait s’amuser mais à un moment donné nous avons été entourées d’un groupe de personnes. Ils parlaient tous en arabe et nous poussaient, à un moment je suis tombé par terre et ils n’arrêtaient pas de nous mettre la main dessus », a déclaré une des deux touristes allemandes, citée par le quotidien milanais Correre de la sera.

« Nous n’avons pas pu nous échapper, nous avons été bloquées. Nous avons pleuré et crié à l’aide mais personne ne nous a aidés. Nous avions 30 personnes autour de nous qui nous touchaient partout, personne ne parlait italien et malheureusement personne ne parlait anglais quand nous avons réussi à sortir de là. C’était vraiment choquant mon amie n’arrive toujours pas à dormir. »

L’une des vidéos publiées par les médias locaux montre un groupe d’hommes encerclant deux jeunes femmes qui se sont retrouvées plaquées contre des barrières installées par la police.

On les voit en train d’essayer d’éloigner leurs agresseurs et s’extraire de la foule avant de courir vers les policiers en tenue anti-émeutes stationnés au bord de la place.