La princesse espagnole Cristina a été trouvée vendredi non coupable d'évasion fiscale, contrairement à son mari qui a ensuite été condamné à plus de six ans de prison.

Le juge a néanmoins condamné la princesse à acquitter des amendes totalisant près de 265 000 euros (près de 370 000 dollars).

Son mari, l'ancien champion olympique Inaki Urdangarin, a été reconnu coupable d'évasion fiscale, de fraude et d'autres crimes. Il a écopé d'une peine d'emprisonnement de six ans et trois mois.

Urdangarin était accusé d'avoir utilisé son ancien titre de duc de Palma pour détourner six millions d'euros en fonds publics par le biais de l'Institut Noos, un organisme qu'il dirigeait en collaboration avec un associé et dont la mission était d'organiser des événements sportifs.

Cristina, qui est la soeur du roi Felipe VI, était le premier membre de la famille royale espagnole à faire l'objet de poursuites depuis le rétablissement de la monarchie en 1975.

Elle était passible d'une peine de huit ans de prison. On lui reprochait de ne pas avoir déclaré de taxes sur des dépenses personnelles défrayées par une firme immobilière dont elle était propriétaire avec son mari.

La princesse Cristina travaille pour une banque espagnole en Suisse, où elle vit avec sa famille. Elle est exclue des activités royales depuis plusieurs années en raison de cette affaire.