Cinq hommes et une femme ont été arrêtés jeudi matin à Londres dans le cadre d'une opération antiterroriste, a annoncé la police britannique.                

Ces six personnes, âgées entre 18 et 30 ans, sont soupçonnées d'avoir « commis, préparé ou incité à des actes de terrorisme », a indiqué Scotland Yard, précisant que ces arrestations n'étaient pas liées aux jeux olympiques et paralympiques.

Un homme a été arrêté dans la rue, tandis que les autres arrestations ont eu lieu à des domiciles dans l'est et l'ouest de la capitale britannique. La police a fait l'usage d'un pistolet électrique pour maîtriser l'un d'eux.

La police menait jeudi matin des perquisitions dans huit habitations de l'est, de l'ouest et du nord de Londres et dans un commerce.

La police a refusé de donner plus de détails sur ces arrestations.

Selon plusieurs médias britanniques, elles concerneraient des islamistes, dont plusieurs de nationalité britannique, et seraient liées à un possible projet d'actions terroristes en Grande-Bretagne, dont la menace n'était pas jugée imminente.

La menace terroriste actuelle au Royaume-Uni est qualifiée de « substantielle », ce qui représente le troisième niveau d'alerte sur cinq.

Peu après les arrestations, une fausse alerte, liée à la vapeur dégagée par la cigarette électronique d'un passager d'autocar, a entraîné la fermeture d'une autoroute du centre de l'Angleterre pendant quatre heures, faisant naître des craintes d'un acte terroriste.

Appelés par un passager inquiet de voir de la fumée se dégager d'un sac, des policiers armés ont évacué la cinquantaine de passagers de l'autocar, avant de procéder à une fouille du véhicule.

Mais la police du Staffordshire a ensuite précisé que l'incident n'était pas lié à un acte terroriste et que l'alerte reposait sur des « inquiétudes infondées ».

En vue des JO qui s'ouvrent le 27 juillet, le Royaume-Uni est en train de déployer un dispositif de sécurité sans précédent en temps de paix : plus de 40 000 hommes au total sont mobilisés, avec l'appui d'un énorme dispositif de renseignement.

La capitale britannique avait été le 7 juillet 2005, au lendemain de sa sélection comme hôte des JO 2012, le théâtre d'une série d'attentats faisant 52 morts.