Le directeur de Sciences Po Richard Descoings, mort dans sa chambre d'hôtel à New York le 3 avril, est décédé d'une « crise cardiaque », ont indiqué mercredi les services du médecin légiste de la ville.

« Nous sommes arrivés à une conclusion sur les raisons de sa mort, il est mort de causes naturelles, d'une crise cardiaque », a indiqué à l'AFP la porte-parole du médecin légiste Ellen Borakove.

Elle a précisé que « la formulation sur le certificat de décès (était) "maladie cardiaque d'hypertension" ».

Mme Borakove a expliqué que le délai de presque deux mois entre le décès de Richard Descoings et le résultat des examens s'expliquait par le fait que les services du médecin légiste de New York avaient mené une batterie complète d'examens. « C'était une enquête complète », a-t-elle insisté.

Elle a précisé que la famille avait été prévenue des conclusions de ces examens.

Richard Descoings, 53 ans, avait été retrouvé mort le 3 avril dans une chambre d'hôtel à New York où il était venu assister à un symposium d'universitaires sous l'égide des Nations unies.

La police de New York avait peu après écarté un acte criminel.

Cette mort avait créé une énorme émotion dans le monde politique et éducatif en France.

Après une première autopsie qui n'avait pas été jugée concluante, les services du médecin légiste avaient annoncé le 4 avril qu'ils allaient procéder à des examens toxicologiques et de tissus.

Ils avaient d'abord affirmé que les résultats de ces examens seraient connus à la mi-avril, puis début mai.

« Parfois cela prend très peu de temps, parfois cela prend plusieurs mois » avait déclaré le 11 mai Ellen Borakove à l'AFP. « Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles cela peut prendre plus longtemps », avait-elle alors ajouté, en précisant que ce n'était « pas inhabituel », car certains tests pouvaient notamment conduire à en recommencer d'autres.