Huit combattants rebelles ont été tués au cours des dernières 24 heures à la frontière entre l'Ingouchie et la Tchétchénie, et un policier a été abattu au Daguestan, trois républiques du Caucase russe en proie à une rébellion, ont rapporté les autorités russes.

«Huit combattants ont été tués au cours des dernières 24 heures» lors d'une «opération spéciale» à la frontière entre l'Ingouchie et la Tchétchénie, a indiqué le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, cité par l'agence Interfax. «Parmi les victimes se trouve Azamat Makhaouri, qui se prénomme l'émir d'Ingouchie», a ajouté M. Kadyrov.

Une source policière citée par l'agence RIA Novosti a indiqué que l'une des victime était le frère du «ministre» de la Défense du gouvernement séparatiste tchétchène en exil (République d'Itchkérie) arrêté il y a quelques jours, Roustam Makhaouri.

Quatre des huit combattants ont été tués samedi, selon cette source.

«Les forces de l'ordre ingouches et tchétchènes ont échangé des tirs avec un groupe de combattants dans un massif montagneux du district de Sounja, qui jouxte la Tchétchénie. Au cours des combats, quatre membres des formations armées illégales ont été abattus», a précisé cette source.

Au Daguestan, des inconnus ont ouvert le feu sur la voiture d'un capitaine de police qui a été tué sur le coup, selon une source policière citée par RIA Novosti.

«L'incident s'est produit dans le village de Kirov-Aoul. Deux individus ont tiré au fusil d'assaut sur la voiture dans laquelle se trouvait un capitaine de police de ce village», a ajouté cette source.

Les républiques du Caucase russe, comme le Daguestan, l'Ingouchie et la Tchétchénie, sont les cibles d'une guérilla aux accents islamistes et les attaques contre les forces de l'ordre et les autorités y sont quasi quotidiennes.