(Washington) Donald Trump a appelé lundi à « protéger » les Américains d’origine asiatique, assurant que la propagation de la COVID-19 n’était « pas de leur faute », après avoir été accusé d’alimenter lui-même les soupçons en parlant de « virus chinois ».

« Il est très important de protéger totalement notre communauté asiatique-américaine aux États-Unis et partout dans le monde », a tweeté le président américain.

« Ce sont des gens incroyables, et la propagation du Virus n’est PAS de leur faute, en aucune manière. Ils travaillent étroitement avec nous pour nous en débarrasser », a-t-il ajouté.

Le milliardaire républicain emploie quotidiennement l’expression « virus chinois » pour désigner le coronavirus détecté pour la première fois en décembre à Wuhan, en Chine.  

Malgré les remontrances de Pékin, qui refuse d’être ainsi stigmatisé, il a assumé cette formule, estimant qu’elle était factuelle, et a accusé les autorités chinoises d’avoir tardé à partager les informations sur l’épidémie.

Selon des associations représentant la communauté des Américains d’origine asiatique, cette rhétorique a déjà commencé à alimenter un certain racisme à son encontre.