(Washington) Quatorze personnes testées positives au nouveau coronavirus figuraient parmi les quelque 300 passagers américains et leurs familles évacués par avion du paquebot de croisière Diamond Princess bloqué au Japon, a annoncé lundi le département d’État.

Ces personnes ont été isolées des autres passagers sur l’avion qui les évacuait, a précisé le département d’État dans un communiqué commun avec le ministère de la Santé.

Les passagers en voie de rapatriement avaient déjà été débarqués du navire quand les responsables américains ont été informés que 14 d’entre eux s’avéraient porteurs du virus après des examens réalisés deux ou trois jours auparavant.

Après avoir consulté le ministère de la Santé, le département d’État a décidé de les autoriser à embarquer, mais les a isolés des autres passagers à bord de l’avion.

« Ces personnes ont été transportées de la manière la plus sûre et rapide dans une zone de confinement spécialisée de l’avion d’évacuation pour les isoler, conformément aux protocoles », précise le communiqué.

Une surveillance particulière est exercée envers tous les passagers durant les vols. « Quiconque présente des symptômes sera transféré à la zone de confinement spécialisée pour y être soigné », selon le communiqué.

Un convoi d’autocars conduits par des chauffeurs en combinaison de protection intégrale est venu chercher de nuit les croisiéristes américains qui se sont ensuite envolés à bord de deux avions à destination des États-Unis. Ils devront y observer une quarantaine de 14 jours, la durée maximale supposée d’incubation.

Quelque 350 passagers américains se trouvaient à bord du navire, mais tous n’ont pas accepté de partir. Selon Washington, au moins 40 Américains ont été infectés à bord et hospitalisés au Japon.

Le premier vol est attendu sur une base aérienne de Californie et le deuxième sur une autre base à San Antonio au Texas.

Plus de 600 personnes venant de Chine se trouvent déjà en quarantaine aux États-Unis, la quasi-totalité ayant été rapatriée par le gouvernement américain, avaient précisé vendredi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains.