Dans sa première interview depuis sa défaite en novembre, accordée à la chaîne Fox, Mitt Romney a confessé dimanche que «cela le frustrait de ne pas être à la Maison Blanche» pour régler les problèmes du pays, critiquant Barack Obama.

«Ca me frustre de ne pas être là, de ne pas être à la Maison-Blanche pour faire ce qu'il faut faire», a-t-il confié sur Fox. «C'est dur», a-t-il ajouté.

Mitt Romney a vertement critiqué le président Obama pour sa gestion du dossier budgétaire et des coupes de 85 milliards de dollars entrées en vigueur vendredi faute d'accord conclu entre démocrates et républicains au Congrès.

«Personne ne peut penser que cela est un succès pour le président», a-t-il dit. Mais le candidat déchu a également fait son autocritique de sa campagne, reconnaissant des déclarations malheureuses et le manque d'«efficacité» de son message visant les minorités, notamment hispanique et afro-américaine.

Il a par ailleurs décrit son expérience de campagne comme «des montagnes russes», avec «des hauts et des bas», alors qu'il a depuis complètement disparu des radars médiatiques.

Le 6 novembre 2012, il a été battu par le président sortant Barack Obama, après des mois d'une intense bataille et des montants record d'argent dépensés dans la campagne électorale.

«Nous étions sur des montagnes russes (avec des moments) excitants et palpitants, des hauts et des bas. Mais tout s'est arrêté», a-t-il confié.

L'ancien gouverneur du Massachusetts (nord-est) est apparu aux côtés de sa femme Ann Romney. Celle-ci a reconnu que la transition entre les constants bains de foule et la protection d'agents du Secret Service, à une vie calme et en dehors des projecteurs avait requis un certain «ajustement».

«C'était beaucoup d'énergie et de passion et de gens autour de nous, et tout d'un coup, il n'y avait plus rien», a-t-elle dit.