L'ancien vice-président américain Dick Cheney, critiqué pour son rôle dans l'invasion de l'Irak et la guerre en Afghanistan, a indiqué mardi dans un entretien télévisé qu'il pourrait subir une transplantation cardiaque.

L'ancien vice-président de George W. Bush, qui aura 70 ans fin janvier, a indiqué que la pompe qui lui avait été installée en juillet dernier pour améliorer le fonctionnement de son coeur était «un miracle de la technologie moderne», mais qu'elle ne constituait qu'une solution «temporaire».

Il a expliqué que celle-ci avait été «mise au point à l'origine dans l'optique d'une transition pour les personnes ayant atteint le point où elles ont besoin d'une greffe lorsque celle-ci n'est pas immédiatement disponible». «Donc ils placent (la pompe) de manière temporaire».

«Je n'ai pas encore pris de décision» concernant une transplantation cardiaque, a toutefois répondu M. Cheney, interrogé par la chaîne de télévision NBC News sur la possibilité de subir une telle opération.

M. Cheney a ajouté que la technologie liée à cette pompe s'était améliorée mais qu'il «allait devoir décider à un moment ou à un autre s'(il) voulait ou non subir une greffe», ajoutant ne «pas avoir abordé la question pour le moment».

L'ancien homme de l'ombre de l'administration de George W. Bush, considéré par les milieux politiques comme l'un des plus puissants vice-présidents de l'histoire des États-Unis, a eu quatre crises cardiaques entre 1978 et 2000 et a subi un quadruple pontage coronarien en 1988. Il porte un pacemaker depuis 2001 et un défibrillateur. M. Cheney a eu sa première crise cardiaque à l'âge de 37 ans.

Malgré ses problèmes cardiaques récurrents, il a continué à être actif sur la scène politique après l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, devenant un des plus féroces critiques du nouveau président.