L'ex-président américain Bill Clinton croit que la tragédie de Tucson doit servir de bougie d'allumage pour entamer une réflexion sur le discours politique aux États-Unis.

Selon lui, les politiciens américains ne doivent pas porter le blâme pour le geste de Jared Lee Loughner. «Personne n'avait l'intention de faire quoi que ce soit qui puisse encourager ce type de comportement, a-t-il dit en entrevue à la BBC. Cela dit, la rhétorique politique est entendue autant par les individus sains d'esprit que par les gens détraqués.»

La Chambre des représentants, où siégeait Gabrielle Giffords depuis 2007, doit montrer la voie, a-t-il dit. «C'est une occasion pour nous de réaffirmer que nos différences politiques ne doivent pas dégénérer dans la diabolisation dans le genre "si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous n'êtes pas un bon Américain".»