L'administration Bush s'est défendue vendredi d'essayer de faire passer à la va-vite dans les dernière semaines qui lui restent des réglementations qui favoriseraient les intérêts de l'industrie ou nuiraient à la protection de l'environnement.

Selon les médias américains, le gouvernement américain travaille actuellement à des dizaines de textes qui assoupliraient des réglementations s'appliquant aux émissions de polluants, à l'exploitation minière, à la pêche commerciale, mais aussi à des textes relatifs à l'avortement ou à la lutte contre le terrorisme.

Si elles passaient, ces nouvelles réglementations réclameraient de l'administration qui s'installera le 20 janvier beaucoup d'énergie pour être modifiées.

Un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto, a contesté que l'administration sortante ait accéléré son travail récemment pour laisser en place ses réglementations quand elle partira. Il a fait valoir que certaines des réglementations en cours d'élaboration n'étaient pas forcément bien vues par le monde des affaires. Il a objecté que l'administration avait précisément pris des dispositions pour que le processus réglementaire suive son cours sans à-coup et soit soumis à l'examen de tous les organes concernés.

Et il a comparé la situation actuelle avec celle qu'avait connue l'administration Bush quand elle avait pris la suite de l'administration Clinton.

«A l'époque, là, il y a vraiment eu une course à la réglementation», a dit M. Fratto devant la presse. «Ce n'est pas ce que nous sommes en train de faire dans cette administration, le nombre de réglementations à l'examen est resté plutôt constant», a-t-il dit. «Certaines des réglementations qui sont en train de voir le jour ne sont peut-être pas bienvenues dans la communauté des affaires», a-t-il dit.