Les voyageurs arrivant aux États-Unis en provenance du Mali ne seront plus soumis à partir de mardi à un contrôle renforcé pour détecter d'éventuels symptômes de l'Ebola, ont annoncé lundi les autorités américaines.

«Le Mali sera retiré dès mardi de la liste des pays affectés par l'Ebola dont les voyageurs sont soumis à des contrôles renforcés à l'entrée aux États-Unis», indiquent dans un communiqué les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et le département de la Sécurité intérieure.

«Les voyageurs venant du Mali ne seront ainsi plus contraints de se soumettre à un dépistage étendu et à une surveillance en entrant aux États-Unis. Ils ne seront plus non plus obligés d'entrer par l'un des cinq aéroports désignés équipés pour effectuer ces contrôles», précisent-ils.

Washington avait instauré début octobre des contrôles renforcés pour les passagers en provenance de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, épicentre de l'épidémie d'Ebola, dans cinq de ses plus grands aéroports, JFK (New York), Newark (New Jersey), Dulles (près de Washington), et les aéroports internationaux d'Atlanta et de Chicago.

Le 6 janvier marquera la fin de deux cycles d'incubation (de 21 jours chacun) depuis que le dernier malade d'Ebola au Mali a eu des contacts avec une personne qui ne portait pas de combinaison et des équipements de protection, expliquent les autorités américaines.

Le dernier patient au Mali testé positif pour l'Ebola remonte au 5 décembre 2014 et il n'y a eu aucun cas depuis.

Les cas d'Ebola à Bamako étaient tous liés à l'épidémie qui sévit en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

Les mesures de contrôle renforcées à l'entrée aux États-Unis restent en vigueur pour tous les voyageurs venant de ces trois pays, rappellent les autorités.

Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de morts d'Ebola connues dans le monde s'élève à plus de 7900 et le nombre de cas à plus de 20 300. La quasi-totalité des victimes a été enregistrée en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée.