Le chien de la soignante du Texas ayant contracté aux États-Unis le virus Ebola en s'occupant d'un patient libérien aujourd'hui décédé ne sera pas euthanasié, ont annoncé lundi les autorités américaines.

«La soignante (du Texas) a un chien et nous voulons nous assurer que nous allons apporter une réponse appropriée» à cette situation, a indiqué le docteur David Lakey, chef des services de santé du Texas.

«Nous travaillons dur pour trouver un endroit adéquat pour prendre soin du chien et où nous puissions assurer son suivi» médical, a-t-il ajouté.

Le maire de Dallas Mike Rawlings a également affirmé au journal USA Today que l'animal serait épargné: «Le chien occupe une place très importante pour la patiente et nous voulons qu'il soit en sécurité».

Mercredi dernier, Excalibur, le chien d'une aide-soignante espagnole touchée par le virus Ebola, a été euthanasié sur décision des autorités. Le chien présentait «un risque de transmission de la maladie à l'homme», s'est justifiée la communauté de Madrid.

Cette euthanasie a provoqué des manifestations des défenseurs de la cause animale dans la capitale espagnole et une pétition signée par près de 375 000 personnes demandait sa mise en quarantaine plutôt que sa mort.

Les experts estiment qu'il y a un risque que les chiens soient porteurs du virus mortel, mais il n'y a aucune preuve qu'ils puissent contaminer des êtres humains.

Ebola a fait plus de 4000 morts depuis le début de l'année sur quelque 7400 cas recensés dans sept pays, essentiellement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.