Le Canada impose de nouvelles sanctions et des interdictions de voyage à 11 individus russes ou ukrainiens et à une entreprise pétrolière, en lien avec les agissements de la Russie en Ukraine.

L'annonce de ces nouvelles sanctions, samedi, est survenue après que le président russe Vladimir Poutine eut ordonné aux forces militaires dans le centre de la Russie de se placer en état de combat, une geste qui pourrait, selon l'OTAN, annoncer une nouvelle escalade de la crise avec l'Ukraine.

Plus tard samedi, M. Poutine a toutefois indiqué qu'il soutenait le cessez-le-feu décrété par l'Ukraine et a appelé les deux parties à suspendre toutes leurs opérations militaires.

Dans un communiqué, le premier ministre Stephen Harper affirme que «l'occupation illégale de la Crimée, en Ukraine, par la Russie et les activités militaires provocatrices qu'elle y mène demeurent une grande préoccupation pour la communauté internationale».

Les mesures annoncées samedi s'ajoutent aux précédentes sanctions politiques et économiques imposées par le Canada à de hauts responsables russes ou ukrainiens et à certaines institutions.

Le Canada a également expulsé un diplomate russe, coparrainé une résolution des Nations unies sur la crise et fourni 220 millions $US pour contribuer à la stabilisation de l'économie ukrainienne.

M. Harper estime que les nouvelles sanctions «continueront d'accroître les pressions économiques sur ceux qui portent une responsabilité en lien avec la crise en Ukraine».