Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis que l'Iran «n'aurait pas l'arme nucléaire», s'exprimant devant des représentants de la communauté juive locale au deuxième jour d'une visite à Moscou.

«Je promets que l'Iran n'aura pas l'arme nucléaire», a déclaré M. Nétanyahou, après avoir dénoncé les propos la veille de l'ayatollah Khamenei, selon lequel l'État hébreu est «voué à la disparition».

«Hier, le guide suprême iranien, Khamenei, a dit "mort à l'Amérique, mort à Israël, il a dit que les juifs ne sont pas des êtres humains"», a déclaré M. Nétanyahou.

«Un tel Iran ne doit pas avoir l'arme nucléaire», a-t-il ajouté, dans sa première réaction au propos de M. Khamenei.

Dans un discours diffusé en direct à la télévision, le guide suprême iranien a déclaré mercredi que «les fondements du régime sioniste avaient été affaiblis très fortement et qu'il est voué à la disparition».

L'ayatollah Khamenei a également refusé tout recul sur les «droits nucléaires» de son pays, jetant un froid dans les discussions qui ont repris mercredi entre son pays et le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) à Genève.

À Moscou mercredi, M. Nétanyahou, a insisté sur la nécessité d'une «véritable solution» au problème du nucléaire iranien, à l'issue d'entretiens avec le président Vladimir Poutine dans le cadre d'une campagne éclair visant à empêcher tout accord lors des négociations en cours à Genève.

M. Poutine a de son côté dit espérer qu'une solution «mutuellement acceptable soit trouvée dans un avenir proche».

Le premier ministre israélien n'est pas parvenu à rallier M. Poutine à ses positions hostiles à l'accord actuellement négocié à Genève sur le nucléaire iranien, ont observé jeudi les médias israéliens.