Les États-Unis ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions ciblées contre plusieurs soutiens du groupe djihadiste État islamique (EI) à travers le monde, désormais inscrits sur la liste noire américaine des « terroristes ».

Les mesures punitives du Trésor américain visent trois personnes et trois sociétés qui appartiennent à deux d'entre elles. Il s'agit de « facilitateurs de l'EI en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Afrique », affirme le Trésor dans un communiqué.

« L'administration est déterminée à vaincre l'EI où qu'il soit, en coupant ses sources de revenus illicites », déclare le responsable du Trésor pour la lutte antiterroriste et le renseignement financier, Sigal Mandelker, dans ce communiqué. « Chaque individu et entité ciblés a contribué à semer la terreur de l'EI dans sa partie du monde. »

La première cible des sanctions est Abdulpatta Escalon Abubakar, considéré par Washington comme un « facilitateur-clé de l'EI et de son réseau aux Philippines depuis au moins janvier 2016 ». Il est accusé d'avoir fourni argent, armes et munitions au groupe djihadiste.

Les sanctions concernent aussi Yunus Emre Sakarya et sa société Profesyoneller Elecktronik, basée en Turquie, soupçonnés d'avoir fourni de la logistique à l'EI.

Enfin, Mohamed Mire Ali Yufus et ses sociétés Liibaan Trading et Al-Mutafaq Commercial Company, basées en Somalie, sont sanctionnés pour leur soutien notamment financier à des groupes affiliés à l'EI dans ce pays de la Corne de l'Afrique.

Les biens ou intérêts de ces personnes et sociétés qui se trouveraient aux États-Unis sont gelés, et il est interdit aux ressortissants américains d'engager toute sorte de transactions avec eux.