La coalition internationale a mené dans la nuit de samedi à dimanche des raids aériens contre le groupe État islamique (EI) à Kobané, en parallèle à des combats dans le sud de la ville entre djihadistes et forces kurdes, a indiqué une ONG.

Ces affrontements «se poursuivent depuis plus de 70 heures entre les combattants» de l'EI et kurdes des YPG (Unités de protection du peuple) dans ce secteur de la localité kurde syrienne, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a fait état de victimes des deux côtés.

Selon le journaliste kurde Moustapha Abdi, qui se trouve dans une zone frontalière turque, les avions de la coalition «ont mené au moins sept raids nocturnes très intenses».

Les explosions ont été entendues à 20 km de Kobané, faisant trembler les voitures des journalistes présents à la frontière, a-t-il ajouté.

Outre les raids de la coalition internationale conduite par les États-Unis, les combats actuels s'accompagnent de bombardements des forces kurdes syriennes et irakiennes sur les positions de l'EI.

Selon M. Abdi, Kobané «est passée de la défense à l'attaque en raison des raids aériens et du soutien apporté aux YPG par les peshmergas (combattants kurdes irakiens) et (les rebelles de) l'Armée syrienne libre».

«Les combattants kurdes avancent lentement à cause des mines déposées par l'EI. Ils tentent de reprendre les territoires pris par Daesh (acronyme arabe de l'EI)», affirme-t-il.

Le groupe État islamique a lancé une offensive à la mi-septembre contre la région de Kobané. Après s'être emparés de dizaines de villages, les djihadistes, précédés d'une réputation de brutalité inouïe, se sont présentés le 6 octobre aux portes de Kobané, suscitant un mouvement de panique parmi les habitants qui ont fui par dizaines de milliers vers la Turquie voisine.

Près de 1200 morts en deux mois

Environ 1200 personnes, pour la plupart des djihadistes du groupe extrémiste État islamique (EI) et des combattants kurdes, ont été tuées en l'espace de deux mois dans la ville syrienne de Kobané, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Outre les combats, qui se poursuivaient notamment dans le sud de cette troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie, la coalition internationale a mené dans la nuit de samedi à dimanche de nouveaux raids aériens contre le groupe djihadiste à Kobané.

Selon un journaliste kurde syrien, Moustapha Abdi, qui se trouve du côté turc de la frontière, les avions de la coalition «ont mené au moins sept raids nocturnes très intenses».

Les explosions ont été entendues à 20 km de Kobané, faisant trembler les voitures des journalistes présents à la frontière, a-t-il ajouté.

Kobané «est passée de la défense à l'attaque en raison des raids aériens et du soutien apporté aux combattants kurdes des YPG par les peshmergas (combattants kurdes irakiens) et (les rebelles de) l'Armée syrienne libre».

L'OSDH a fait état dimanche d'affrontements dans le sud de la ville qui «se poursuivent depuis plus de 70 heures», ajoutant d'autre part que les combattants kurdes ont fait exploser un véhicule de l'EI qui circulait dans l'est de la province de Kobané tuant trois djihadistes.

Depuis samedi soir, 23 combattants de l'EI, dont deux commandants, ont été tués à Kobané et ses environs, ainsi que quatre combattants kurdes, selon l'ONG.

«Les combattants kurdes avancent lentement à cause des mines posées par l'EI. Ils tentent de reprendre les secteurs pris par Daesh (acronyme arabe de l'EI)», selon le journaliste Abdi.

Le groupe État islamique a lancé une offensive à la mi-septembre contre la région de Kobané. Après s'être emparé de dizaines de villages, les djihadistes, précédés d'une réputation de brutalité inouïe, se sont présentés le 6 octobre aux portes de Kobané, suscitant un mouvement de panique parmi les habitants qui ont fui par dizaines de milliers vers la Turquie voisine.

L'OSDH fait état de «1153 morts à Kobané depuis le 16 septembre», date du début de l'offensive djihadiste. Parmi les morts figurent 712 djihadistes de l'EI, 398 combattants kurdes et 27 civils kurdes, ainsi que 16 rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).