Ils sont des centaines à avoir été exécutés depuis la Révolution islamique de 1979. Des Iraniens dont le crime ultime aura été de prendre le crayon pour écrire. Écrire de la poésie. Le dernier à rejoindre cette société iranienne des poètes disparus: Hashem Shabaani, Arabe d'Iran de 32 ans, professeur de littérature, poète et activiste, exécuté le 27 janvier pour «promotion de la corruption sur Terre».

Durant son procès Shabaani écrivit son dernier poème intitulé: Sept raisons pour lesquelles je dois mourir

«Samedi: parce que tu es un Arabe!/Dimanche, bien tu es originaire d'Ahwaz...

Mardi: Tu ridiculises la révolution sacrée...Vendredi: tu es un homme, n'est-ce pas assez pour mourir?»

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