«Elle part libre mais pas innocente», écrivait le quotidien de Mexico El Universal, dans son édition du 24 janvier. Milenio, journal de Monterrey, publiait quant à lui une tribune intitulée «La kidnappeuse devenue héroïne». Au lendemain de la libération de Florence Cassez, suite à une décision de la Cour suprême invalidant la peine de 60 ans de prison à laquelle la Française avait été condamnée, un constat semblait faire consensus dans les médias mexicains. Florence Cassez a été libérée mais pas innocentée.

Si plusieurs ont salué la décision de la Cour suprême comme étant une avancée pour la justice, ils sont tout aussi nombreux à souligner que la Française de 38 ans doit sa libération - après sept années passées dans une geôle mexicaine - aux irrégularités qui ont ponctué son procès et aux violations de ses droits fondamentaux lors de son arrestation, et non à la démonstration de son innocence.

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