Les Américains ont découvert avec stupéfaction cette semaine qu'une compatriote, portant le nom de guerre de «Jihad Jane», complotait aux États-Unis pour recruter des terroristes en Europe et en Asie et faire assassiner un caricaturiste controversé en Suède. Or, si ce genre de nouvelles est encore rarissime (au cours des dernières années, deux femmes seulement ont été accusées d'avoir violé les lois antiterroristes aux États-Unis), il est à prévoir que la donne changera.

En intensifiant leurs efforts dans la lutte antiterroriste contre les menaces venues de l'étranger et les Américains convertis à l'islam, les autorités américaines semblent avoir négligé le rôle potentiel des femmes nées en sol américain.

Il suffit pourtant de voir le profil de Jihad Jane (cheveux et yeux clairs, passeport américain) pour comprendre qu'elle possédait plusieurs qualités pour berner les autorités américaines et fomenter son complot à l'insu de tout soupçon. Un filon que les groupes terroristes comme Al-Qaeda tenteront certainement d'exploiter avec plus d'énergie raconte le Christian science monitor.