Stephen Farrell, un journaliste du New York Times et son collègue afghan Sultan M. Munadi ont été kidnappés le 5 septembre dernier par les talibans alors qu'ils effectuaient un reportage dans la région de Kunduz. Quatre jours plus tard, Stephen Farrell a été libéré lors d'une attaque controversée des forces de l'OTAN au cours de laquelle Sultan Mundai et un soldat britannique ont été tués. Deux semaines après le drame, Stephen Farrell raconte ces quatre jours d'épreuves dans les pages du Temps de Genève.

«Nos gardiens, généralement au nombre de six ou huit, étaient absolument imprévisibles. L'un d'entre eux s'est mis en rage lorsque j'ai uriné debout, estimant que c'était une offense aux familles locales. Puis il s'est calmé et m'a demandé de lui apprendre à compter jusqu'à 10 en anglais. Un autre n'a cessé d'essayer de me convertir à l'islam, tout en menant d'interminables conversations avec Sultan sur l'islam, sur le fait de collaborer avec les Américains et sur son travail. Lorsque nous nous entassions dans les véhicules, il y avait toujours une demi-douzaines de grenades autopropulsées rebondissant un peu partout dans la voiture au rythme des ornières de la route, ou des kalachnikovs pointant vers nos têtes, ou même les leurs.»

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