(Le Caire) La Chambre des représentants égyptienne a approuvé dimanche un amendement qui transforme le délit de harcèlement sexuel d’une femme en crime, désormais passible d’une peine d’au moins cinq ans de prison contre un an et demi minimum jusqu’alors, selon des médias locaux.

L’amendement stipule que la peine minimale passe à sept ans d’emprisonnement en cas de circonstances aggravantes (port d’une arme ou harcèlement collectif par exemple), selon ces médias.

Selon des enquêtes menées par les Nations unies, la plupart des femmes interrogées ont déjà été victimes de violences sexuelles, allant du harcèlement de rue aux attouchements et aux viols, dans ce pays conservateur.

Le mouvement égyptien #metoo a pris de l’ampleur en Égypte depuis l’année dernière, de nombreuses femmes ayant témoigné de comportements sexuels abusifs.