Les combats entre forces pro-gouvernementales somaliennes et insurgés islamistes ont fait 103 morts, 420 blessés et 18 000 déplacés à Mogadiscio depuis le jeudi 7 mai, a déclaré vendredi le ministre somalien de la Communication, Farhan Ali Mohamoud.

«Les combats ont fait environ 103 morts et 420 blessés et environ 18 000 personnes ont fui leurs habitations jusque présent», a déclaré le ministre à la presse. Des habitants continuaient vendredi de fuir la capitale, où aucun affrontement n'était signalé, a constaté un correspondant de l'AFP.

Jeudi, les insurgés se sont déployés à proximité du palais présidentiel et d'institutions publiques, dans un face à face tendu avec les forces gouvernementales et celles de la mission de paix de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom).

Face à cette progression des insurgés, le gouvernement de transition somalien a nommé un nouveau commandant en chef de l'armée, a annoncé le ministre.

Le commandant de l'armée, Said Mohamed Hirsi, a été remplacé par le commandant en second de la police, Yusuf Osman Dhumal, a-t-il indiqué.

«Yusuf Osman Dhumal a été nommé commandant en chef, il commandera les opérations miliaires dans la capitale et son prédécesseur a été nommé chef de la sécurité du palais présidentiel», a-t-il expliqué.

Des habitants continuaient vendredi de fuir la capitale, où aucun affrontement n'était signalé, a constaté un correspondant de l'AFP.

Jeudi, les insurgés se sont déployés à proximité du palais présidentiel et d'institutions publiques, dans un face à face tendu avec les forces gouvernementales et celles de la mission de paix de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom).

Les insurgés ont lancé le 7 mai dans la capitale une offensive sans précédent contre le président Sharif Sheikh Ahmed, un islamiste modéré, pour le chasser du pouvoir. La Somalie est en guerre civile depuis 1991.