Plus d'une centaine d'armes de guerre ont été saisies par les forces de sécurité à N'Djamena où elles étaient exposées samedi au commissariat central de la capitale tchadienne, a constaté l'AFP.

Parmi les armes récupérées dans différents quartiers de la ville figurent notamment des kalachnikovs, des lance-roquettes, des mitrailleuses, des mortiers ainsi que plusieurs caisses de munitions, a constaté l'AFP. Cette opération des forces de sécurité est la plus importante menée dans la capitale depuis le raid des rebelles à N'Djamena les 2 et 3 février derniers.

La rébellion tchadienne avait réussi lors d'un raid de plus de 800 km à entrer avec trois cents pick-up dans N'Djamena où elle avait été à deux doigts de renverser le régime du président Idriss Deby Itno, contre lequel elle mène régulièrement des attaques.

«Ces armes ont été saisies à la suite de fouilles de routine dans le cadre de la sécurité des biens et des personnes», a indiqué à l'AFP le ministre de la Sécurité publique Ahamat Mahamat Bachir.

«Nous avons mené cette opération à la suite d'informations», a-t-il ajouté en soulignant que cette opération «ne s'arrêtera pas à N'Djamena, elle sera étendue à l'ensemble du territoire national».

Le ministre n'a pas indiqué s'il y avait eu des arrestations, mais a précisé que «toutes les personnes qui détiennent illégalement des armes de guerre seront sanctionnées conformément à la loi», sans plus de précision.