Au moins 52 Somaliens ont trouvé la mort alors qu'ils tentaient de traverser le golfe d'Aden pour rejoindre le Yémen dans une embarcation de fortune, qui a dérivé 18 jours, a indiqué dimanche le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué.

Selon l'agence onusienne, 71 autres passagers de l'embarcation dont le moteur est tombé en panne et qui a dérivé pendant 18 jours laissant ses occupants sans nourriture ni eau, ont survécu. Ils ont été sauvés par des gardes-côtes yéménites, le 21 septembre. Les rescapés ont raconté aux membres du HCR sur place que leur bateau avait quitté la Somalie avec «au moins 124 personnes» à bord le 3 septembre. Le moteur s'est arrêté quelques heures après le départ et les passeurs qui étaient armés, les ont laissés, prétendant aller chercher une nouvelle batterie, ont-ils expliqué.

Mais les passeurs, à qui ils avaient chacun versé entre 70 et 200 dollars pour le voyage, ne sont jamais revenus, les abandonnant à la dérive «sans nourriture ni eau», ont-ils encore assuré.

Quarante huit d'entre eux sont morts sur le bateau. Un autre a disparu en tentant de rejoindre à la nage les côtes du Yémen pour appeler à l'aide, a précisé le HCR.

Quatre autres sont décédés à l'hôpital où ils avaient été admis avec six autres survivants après leur sauvetage, selon le communiqué indiquant que les autres passagers, âgés de 2 à 40 ans, avaient été pris en charge par les équipes du HCR à Mayfa'a.

Comme beaucoup d'autres de leurs compatriotes, ces candidats à l'immigration clandestine cherchaient à fuir leur pays dévasté par la guerre, l'insécurité et le chômage, explique le HCR.

Selon les estimations de l'agence, 21.201 Somaliens et 9.854 Ethiopiens, soit au moins 31.192 personnes, ont traversé le golfe d'Aden, qui sépare la Somalie du Yémen, dans des conditions périlleuses depuis le début de l'année. Au moins 228 sont morts et 262 sont toujours portés disparus.

Cette période de l'année est particulièrement choisie pour la traversée, avec la fin de la saison des tempêtes, qui dure de mai à août, et la baisse observée de la surveillance côtière pendant le mois du Ramadan, souligne le HCR.

Les accidents se sont ainsi multipliés. Le 10 septembre, le HCR a fait état d'au moins 26 morts.

Une première section de renforts terrestre les a également appuyés «dans la demi-heure», puis une seconde section, selon la même source.

A Kaboul, le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole du commandement régional de l'Otan, a parlé d'un «accrochage impliquant une vingtaine d'assaillants», précisant qu'il s'était «déroulé samedi de 14h50 à 17h00» heure locale.

Selon lui, trois des blessés étaient encore hospitalisés dimanche sur la base de Bagram et l'un d'eux devait être rapatrié en France, ses jours n'étant toutefois «pas en danger».

Un insurgé au moins a été tué et deux blessés, selon un premier bilan, a-t-il ajouté.