(Washington) Les forces américaines déployées en Irak et en Syrie ont été la cible de 55 attaques le mois écoulé, dans lesquelles des dizaines de soldats ont été légèrement blessés, a déclaré mardi le Pentagone.

Le nombre d’attaques visant les troupes américaines a bondi avec la guerre entre Israël et le Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza et soutenu par l’Iran.

« Depuis le 17 octobre jusqu’à ce jour, il y a eu 55 attaques sur les forces américaines », a indiqué Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone, précisant que 27 attaques avaient visé les troupes américaines en Irak et 28 celles positionnées en Syrie. Elle a précisé que 59 militaires américains avaient subi des blessures mineures.

Washington, premier soutien d’Israël, accuse depuis des semaines Téhéran d’être impliqué dans ces attaques par procuration et les États-Unis ont répliqué en menant à trois reprises des frappes en Syrie sur des sites liés à l’Iran.  

La guerre entre Israël et le Hamas a débuté après l’attaque-surprise de l’organisation islamiste palestinienne le 7 octobre en Israël, qui a fait au moins 1200 morts selon les autorités israéliennes.  

Israël a répondu en pilonnant Gaza, contrôlé par le mouvement palestinien et soumis à un blocus israélien, faisant plus de 11 300 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Washington compte environ 900 soldats en Syrie et près de 2500 en Irak qui combattent l’organisation djihadiste État islamique (EI).