(Washington) Les États-Unis ont réitéré mardi leur refus de toute normalisation avec le régime du président syrien Bachar al-Assad, au moment où plusieurs pays arabes, dont les Émirats, reprennent contact avec Damas depuis le séisme dévastateur début février.

« Nous ne normaliserons pas nos relations avec le régime Assad ni n’encourageons d’autres à le faire tant qu’il n’y aura pas de progrès authentiques vers un règlement politique » du conflit en Syrie, a déclaré le porte-parole du département d’État, Vedant Patel, à des journalistes.

« Nous continuons à inciter quiconque s’engageant avec Damas à prendre sincèrement et complètement en compte comment cela peut venir en aide aux Syriens les plus démunis, où qu’ils vivent », a-t-il ajouté.

Le président des Émirats arabes unis a reçu dimanche son homologue syrien en lui disant qu’il était temps que Damas rentre dans le giron arabe, lors d’une rencontre à Abou Dabi, ont rapporté les médias d’État.

Il s’agissait de la deuxième visite dans le Golfe du président syrien depuis le séisme début février en Syrie.

Le président syrien, dont le pays a été exclu de la Ligue arabe fin 2011, s’est rendu le 20 février au Sultanat d’Oman.

Le président Assad s’est aussi rendu à Moscou, où il a été reçu par son homologue russe Vladimir Poutine.

Le dirigeant syrien est isolé sur la scène internationale depuis la répression en 2011 d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Depuis le séisme en Syrie, des pays arabes ont intensifié leurs contacts et envoyé de l’aide à Damas.