(Genève) Les saisons ne semblent pas avoir d’impact sur le développement de la pandémie de coronavirus, a indiqué mardi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mettant en garde contre l’illusion d’être protégé en été.

« La saison ne semble pas avoir de répercussion sur la transmission du virus », qui a fait plus de 650 000 morts dans le monde et plus de 16 millions de cas, a déclaré une porte-parole de l’organisation, Margaret Harris, lors d’un point de presse virtuel.

Elle en veut pour preuve que parmi les pays les plus touchés du monde, l’un, les États-Unis, est en été, et l’autre, le Brésil, traverse l’hiver.

« Il semble qu’il y a une idée persistante selon laquelle le virus est saisonnier […] mais nous devons tous avoir en tête que c’est un nouveau virus, et même s’il s’agit d’un virus respiratoire, qui sont historiquement saisonniers, celui-ci se comporte de façon différente », a-t-elle insisté.

Évoquant la « croyance » selon laquelle le risque d’infection est moindre en été, elle a répété : « l’été est un problème. Ce virus aime toutes les saisons ».

Elle a cependant reconnu que la conjonction du virus de la grippe - qui lui est saisonnier et frappe l’hiver - et du nouveau coronavirus était un sujet d’inquiétude et risquait d’augmenter la pression sur les systèmes de santé.

« Donc nous encourageons chacun à se faire vacciner contre la grippe », a-t-elle conseillé.