Trouvez-vous que les médias accordent trop d'importance à l'héritière Paris Hilton? C'est certainement l'opinion de Rebecca Traister, journaliste à Salon.com, qui appelle à la destruction (au sens métaphorique) de ce «fléau maléfique» dont la pensée se résume ainsi: «Je suis stupide et je me comporte mal, mais ça ne fait rien car je suis riche». Traister n'est pas la seule à vouloir mettre fin à la «tyrannie» (c'est son mot) qu'exerce Paris Hilton sur les médias. Dans les pages de la très sérieuse revue new-yorkaise City Journal, Kay Hymowitz a déjà offert cette analyse de notre relation amour-haine avec la starlette blonde, qui symboliserait «le matérialisme américain, les mauvaises manières, la cupidité, le provincialisme, l'hyper-sexualisation, l'anti-féminisme, l'anorexie et la boulimie.» Rien de moins.

Tabloïd par excellence, le New York Post n'a évidemment pas l'habitude de se prêter à ce genre de réflexion. Le quotidien de Rupert Murdoch a démontré à maintes reprises qu'il n'entendait rien cacher (ou presque) à ses lecteurs de la vie de Paris Hilton et de ses ami(e)s, dont la pauvre Britney Spears. Hier, par exemple, le Post a publié un article hallucinant où un de ses journalistes prétend avoir vu des traces de cocaïne dans une narine de l'héritière. L'article est disparu du site Internet du journal mais il en reste quelques traces ici.

Cela dit, c'est la dernière fois qu'il sera question de Paris Hilton sur ce blogue. Il faut vraiment en finir avec elle.