De temps à autre, Karl Rove propose à son patron, George W. Bush, la lecture d'un livre et, un peu plus tard, invite l'auteur à la Maison-Blanche pour une discussion à laquelle participent quelques néoconservateurs triés sur le volet. Lors d'une rencontre récente avec l'historien britannique Andrew Roberts, Bush aurait établi une comparaison révélatrice, selon cet article signé par Sydney Blumenthal.Disant tenir l'anecdote d'une source fiable, Blumenthal, un ex-membre de l'administration Clinton, écrit : «Le président a confié à Roberts qu'il croyait posséder un avantage sur (Winston) Churchill... Il a la foi en Dieu, a expliqué Bush, alors que Churchill, un agnostique, ne l'avait pas. Parce qu'il croit en Dieu, il lui est plus facile de prendre des décisions et de s'y tenir que ce ne l'était pour Churchill. Bush a dit qu'il ne se faisait pas du mauvais sang, ne se sentait pas seul et ne se souciait pas de son impopularité. Il a Dieu.»

Andrews Roberts est l'auteur de plusieurs livres dont Eminent Churchillians et A History of the English Speaking Peoples since 1900. L'histoire ne dit pas ce qu'il pense de la comparaison de Bush.