Comme on peut le lire ici, Barack Obama a répondu aujourd'hui à ses critiques, qui l'accusent d'être passé de la gauche au centre par opportunisme politique :

«Les gens qui disent cela ne m'ont apparemment pas écouté. Et je dois dire que certains d'entre eux sont mes amis de la gauche. Je suis sans contredit un progressiste.»

Il a donné comme exemple de son progressisme son appui à une assurance-santé universelle et sa conviction que le gouvernement doit jouer un rôle vigoureux pour combattre les excès des institutions financières. Il a par ailleurs défendu ses positions sur le 2e amendement et sur le rôle social des institutions religieuses, positions qui sont plus conservatrices. Je cite une autre de ces déclarations :

«Je crois en la responsabilité individuelle, je crois aussi en la foi. Ce n'est pas nouveau. Je parle de cela depuis des années.»

À en juger par l'article qu'il signe aujourd'hui, on peut penser que le chroniqueur du New York Times Bob Herbert ne sera pas tout à fait rassuré par la réponse d'Obama.

(Photo AFP)